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| | La tragique histoire d'Andréa Jézoref | |
| | Auteur | Message |
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Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mer 3 Avr - 14:51 | |
| Voici une histoire que j'écris depuis quelques mois, pour l'instant il n'y a ni amour, ni sex ni grande violence, mais certains chapitres pourraient bien en comprendre mais pas au début en tout cas. Résumer: Andréa et Ophélie Jézoref sont deux sœurs qui s'entendent très bien, elles ont toutes les deux 15 ans mais ne sont pas jumelles (Ophélie est née en début d'année et Andréa à la fin) Un jour Andréa va faire un rêve des plus étrange où elle se fait torturer par Ophélie. De plus le matin venu elle surprend sa sœur dessinant une scène de son rêve et elle fini par comprendre qu'il s'agissait d'un souvenir et non du fruit de son imagination. Ainsi elle découvre qu'elle peut se téléporter où elle le souhaite, y compris dans des mondes parallèles et médiévaux, elle rencontre son père (qu'elle n'a pas vu depuis...14 ans) qui la lance dans la quête de la dague d'argent. Durant cette quête, elle découvrira ses véritables origines, elle sera confrontée à diverses ennemis et découvrira peu à peu le véritable sens de sa quête pendant son extraordinaire aventure la liant à jamais à son tragique destin. Prologue - Spoiler:
Lorsqu’on est seule, que le silence nous donne des frissons. Lorsqu’on cherche quelqu’un. Oui quelqu’un à qui se confier. Quelqu’un à qui raconter l’horrible cauchemar que l’on a vécu, qui nous a anéantie. Les yeux brouillés par des larmes de désespoirs, on cherche simplement un ami. On est seule et le silence nous remplit. Je suis seule dans ce monde perdu dans l’oublie. J’ai froid. Mon sang se glace et mes gerçures me font souffrir. Tout est calme. Ce silence, ce silence sciant mon esprit comme le plus effroyable des bruits, me donnant envie de hurler des mots intelligibles. Mes yeux perdus dans cet univers vide, cet endroit où le silence règne. Mon ennemi. Je veux fuir la solitude oppressante, réchauffer ce corps de glace. Je veux retrouver ma vie d’avant. Mes souvenirs aussi. Je ne sais plus qu’une chose : Je cherche un ami à qui me confié. Mais confier quoi ? Je ne sais plus qui je suis, ce que je fais là. Quel était ma vie d’avant. J’ignore même ce qui m’a mis dans cet état.
Soudain, quelqu’un arrive dans ma prison de glace. C’était une femme, un rictus malsain sur les lèvres, qui me regardait d’un œil mauvais. Elle ne doit pas vraiment m’apprécier. Que lui ai-je fais ? Pourquoi montrer en un regard autant de haine à mon égard ? Elle s’approcha, de moi puis son visage à quelques centimètres du mien, elle me dit d’une voix froide :
- Alors frangine, tu ne te souviens pas de moi ?
Je n’avais pas la force de répondre mais ne cessais de réfléchir. Avais-je autre famille que cette femme démoniaque ? Son regard fut encore plus méprisant, elle prononça d’une voix ténébreuse :
- Je vais t’offrir une chose et une seule, le seul élément qui te rendra la mémoire, tu te nomme Andréa.
Sur ces mots, elle disparut, mes larmes qui étaient glacées sur mes joues fondirent, je fermais les yeux, tentant de me souvenir. Lorsque je les rouvris, j’étais dans mon lit, comme tous les matins. Quel drôle de rêve, il m’a semblé oublier qui je suis pendant toute une nuit. Je m’appelle Andréa Jézoref et je vais vous raconter ma tragique histoire...
Partie1 Chapitre 1. Un don - Spoiler:
Ma sœur se nomme Ophélie. Nous sommes nées la même année simplement, elle est née le 18 janvier et moi le 13 novembre. Nous sommes totalement opposées, nous l’avons toujours été. Nous sommes dans la même classe, on a 15 ans.
Ce rêve que j’ai fais cette nuit, je l’ai oublié, trop rapidement d’ailleurs. Je n’aurais pas dût. Malgré nos différences, Ophélie et moi nous entendons à merveille. Étonnant non ? Seulement aujourd’hui fut un matin différent, ma sœur fut plus distante que jamais. Les rares fois où elle invoquait mon nom, c’était d’une façon agressive et détestable. Que lui arrivait-il ? Je lui demandai si elle avait bien dormis, elle me lança un regard hautain, signe d’une mauvaise nuit. Je regardai maman qui haussa les épaules impuissante.
Ophélie quitta la maison pour aller au lycée, elle claqua la porte sur son passage. Une vague idée traversa mon esprit, peut-être que de mener une enquête m’aidera à comprendre ce qui lui arrive ? Le regard absent, je cherchais comment élucider la question. J’allais faire comme dans les films, l’espionner! J’installai ma webcam dans sa chambre, juste au dessus de son lit. Je savais qu’ainsi je saurais ce qu’elle écrirait dans son journal intime. Après cela je quittai à mon tour la maison. Je fis mon possible pour la rattraper sans qu’elle se doute de ma présence. Elle avait son carnet à dessins à la main. Ah oui c’est vrai ! Elle est une dessinatrice exceptionnelle ! Mais ce quelle dessina me glaça le sang. Elle s’était dessinée, dans une robe noire, le visage dur. Elle avait un poignard en sang dans sa main. En attendant le bus, elle perfectionna les ombres et les plis de sa robe. Elle était terrifiante. Elle semblait me rappeler quelque chose de récent. Mais quoi ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. En classe j’étais juste derrière elle. Elle continua son œuvre. Ce que ses yeux haineux regardaient, c’était une pauvre jeune fille de son âge qui petit à petit prenait mes traits. Je portais une guenille et des gerçures ornaient mon corps. Le lieu, je finis par le reconnaître...prison de glace...je l’ai déjà vu quelque part, mais où ? Durant toute la journée, elle travailla son dessin. Le résultat était magnifique mais terrifiant.
A la maison elle se précipita dans sa chambre. Moi j’entrai dans la mienne, alluma mon ordinateur, actionna la caméra puis, depuis mon écran, je la vit, elle sortit son journal intime puis commença d’écrire. Mon sang ne fit qu’un tour quand je lus. Au fur et à mesure des lignes mon tint devenait de plus en plus livide et mon sourire se décomposa.
« Cher Journal, désolée de ne pas t'avoir écrit ces derniers jours, cette nuit j’ai fait un drôle de rêve enfin j'aurais voulu que ce n'en soit qu'un. Il y avait Andréa, elle faisait tout pour me rendre Jalouse. Elle m’avait transporté dans un endroit comme par magie. Elle n’arrêtait pas de se mettre en avant, de me montré que c’était elle, la meilleure. Moi, j’étais heureuse au début d’être avec elle, mais je compris enfin à quel point on était différente, opposées. Plus elle parlait, plus je la haïssais. Au bout d’un certain temps, j’en ai eu assez. Elle venait de me révéler quelque chose, une vérité. Notre père qui as disparus quelques mois après sa naissance est partit pour retourné dans son monde d’origine. Il à la rare capacité de voyager entre les deux mondes. Elle me révéla que nous partagions ce don. Mais qu’évidemment, c’était elle l’élue et qu’elle avait le plus puissant. Je ne peux que passer d’un monde à l’autre. Elle peut se téléportée où elle le souhaite. Quelle déception. De cette découverte, je l’ai assommée. Je l’ai transportée dans la pièce adjacente, c'était une cave glacée. J’ai trouvé une robe splendide dans cette cave, elle m’était destinée. Je l’ai mise et j’ai trouvé un poignard dedans, sur le manche, il était noté : écorche ton ombre, un don te sera alors confié. La paume d’Andréa était ouverte alors je l’ai coupé. »
Je regardai ma paume, une cicatrice s’y trouvait. Cependant Ophélie continuait d’écrire. Je rattrapai mon retard.
« Soudain, une voix sembla m’expliquer que je pouvais désormais rendre amnésique quelqu’un tout comme lui rendre la mémoire. Je peux également effacer un souvenir précis. Je suis enfin plus puissante qu’elle. Nous étions dans cette pièce glacée. Je voulais tester mon pouvoir, je l’ai fait. Je l'ai avant tout plaqué contre le sol gelé jusqu'à ce que sa peau devienne violette de froid puis je suis partie. Je suis partie juste le temps pour que sa peau se gerce à de nombreux endroits, le temps que le froid déchire sa robe d'été préféré jusqu'à la rendre méconnaissable, telle une guenille. Je l'ai regardée souffrir en silence jusqu'à ce que la froid me rende la raison et me force à quitter la prison de givre. Deux pièces plus loin, il y avait une pièce brûlante... »
J’avais arrêté de lire. La suite, je la connaissais. En réfléchissant, mes gerçures qui me faisaient souffrir, ma peur qui se lisait dans mes yeux... C’était son dessin. C’était mon rêve. C’était notre rêve commun. Mais étais-ce vraiment un rêve ? Elle m’avait volé mes souvenirs puis m’en avait rendu certains. Je n’arrêtais pas de réfléchir. Un autre monde, des dons, prison de glace, amnésie, papa...Il fallait que je retrouve papa. Lui seul pourrais m’aidé à reprendre le dessus. Mais pour commencer, je devais passer dans l’autre monde. Mais comment ? Je ne connaissais rien à la magie. Les yeux perdus dans l’horizon, je cherchais quelqu’un, quelqu’un à qui me confier, quelqu’un qui pourrais m’aider. Un ami. Je savais désormais que lui raconter. Mais qui trouver qui ne croiraient pas folle ? Je ne suis pas folle. Je vais finir par le devenir. Je pensai très fort à mon père, il était mon unique espoir. Soudain, un frisson me parcourut...
Chapitre 2. La rencontre - Spoiler:
Je me sentis tomber dans le néant, un univers vide. J’ouvris les yeux, j’allais à une vitesse phénoménale. Je me dirigeais vers une lumière. J’étais bel et bien dans le vide. Un vide temporel. Soudain, j’entrai dans cette clarté aveuglante. J’avais franchit la frontière. J’apparus dans un salon. J’apparus en face de quelqu’un. Quelqu’un que je n’avais jamais vu et que pourtant je connaissais. Ce quelqu’un me regarda surpris, puis prononça d’une voix hésitante :
- An..andréa ?
Je le regardai avec des yeux brillants d’émotion. Je lui répondis d’une voix joyeuse :
- Papa !
Il me regarda puis me serra dans ses bras. Apparemment, je lui avais manqué. Il m’avait manqué aussi. Il me regarda puis me demanda comment je l’avais trouvé, surtout avec aussi peu de souvenirs de lui. Il me demanda aussi comment j’étais parvenue jusqu'à lui. En guise de réponse, je lui racontai mon étrange aventure. Comme preuve, je lui montrai ma main d’un air grave. Il me dit simplement qu’il me croyait. Je lui souris. Je lui demandai pourquoi il était parti juste après ma naissance. Il me caressa la joue en me disant :
-Ne t’en fais pas, tu l’apprendras bien assez vite. Et je pense que tu me comprendras. Je lui souris toujours aussi émue. Après cela, il m’enseigna comment me matérialiser d’un endroit à un autre. Il m’expliqua aussi comment me protéger du don d’Ophélie. - Andréa, tu n’es pas arrivé ici par hasard. Tu es l’élue. Ta sœur, elle est en contre partie la maudite. Normalement, ça devait être l’inverse. Tu es née un vendredi 13 nuit de pleine lune. Ta mission est la suivante. Retrouver la dague d’argent et la détruire. En faisant cela, tu détruiras le don d’amnésie de ta sœur. Bonne chance. - Merci papa, je ferais de mon mieux.
Il disparut. Je disparus à mon tour. J’étais de nouveau dans le néant, cherchant désespérément une destination. Ophélie... J’avais pensée à elle sans réfléchir aux conséquences de mon acte. J’apparus dans une pièce. Il y faisait une chaleur insoutenable. Des flammes ornaient les murs et des braises tapissaient le plafond. La lumière était de la couleur flamboyante du feu. Il y avait un fauteuil rouge au milieu de la salle. Une tête familière dépassait du dossier. Je m’apprêtais à parler mais Ophélie me coupa.
- Andréa ? Quelle charmante surprise. Il semblerait que tu es découvert notre secret. - Je l’ai découvert avant toi. En fait, c’était juste avant que tu m’efface mes souvenirs. - Comment as-tu découvert mon don d’amnésie ? - Oh comme ça. - Tu me cache quelque chose Andréa. - Je me souviens, c’est tout. Grace à mon nom, mon prénom, j’ai dût revoir la vérité. - C’est impossible. - En effet, mais je sais lire comme tu sais dessiner, avec ces éléments, tu m’as poussé à me rappeler du moment où tu m'a appelé par mon prénom juste après m'avoir fait oublier le reste. Ensuite, tu as remplit mes trous de mémoire avec ton jour... - ...nal intime. J’aurais dût m’en douter. -Voilà, tu vois quand tu fais fonctionner ta petite tête. Mais la jalousie reste un mauvais défaut. - Je serais toi j’arrêterais maintenant, sinon... - Sinon quoi ? Je ne fais rien de mal, j’accomplie juste ma mission.
Pendant qu’on parlait, elle s’était levée et nous marchions. Sur la fin de ces mots lui ai pris le poignard d’argent qu’elle tenait dans ses mains.
- Je n’ai pas oublié le sang que tu as fait couler. - NON !!!
Je venais de jeter la lame dans le feu. Flamme fatale. Son regard s’obscurcit. Ses poings se serrèrent, son visage se déforma. Méprisant.
- Andréa, ça je ne te le pardonnerais jamais. - C’était ma mission, je l’ai accomplie. - Tu n’as pas accomplie ta mission. Tu as jeté le poignard d’argent, pas la dague. Nuance. Mon pouvoir, bien qu’affaiblit, reste efficace.
Un sourire malsain orna ses lèvres tendis que je me téléportais jusque papa, cette fois dans un bois.
- Papa !! - Qu’es-ce qui ce passe, qu'es ce qui te met dans cet état ? -Ophélie m’a fait détruire le poignard, pas la dague d’argent. J’ignore où la trouver... - Juste ciel, tu n'es pas blessée? Elle se trouve dans le palais des glaces, dans la salle du trône. Il y a une boule de cristal flottant dans l’air, à l’intérieur, il y a la dague. - Comment la briser ? - Tu le sauras au moment venu. Cependant, là n’est pas le problème, Andréa, une bulle de protection est tout autour du palais, tu ne peux pas utiliser la téléportation à l’intérieure. - Je me débrouillerais. - Courage ma fille. Je regardais mon père les yeux reconnaissants. Puis je disparus.
Chapitre 3. Le palais - Spoiler:
Je réapparus dans une forêt enneigée. Il faisait froid et j’étais vêtue uniquement d’une petite robe d’été. Le vent soufflait fort. J’avançais dans la neige qui craquait sous mes pieds. Soudain, j’aperçus une grotte. J’y entrai. Ce serait mieux ici pour passer la nuit. A ma grande surprise, il y faisait doux à l’intérieure. Il y avait une robe magnifique qui semblait assez chaude. Ce serait celle que je porterais le lendemain. Ma nuit fut une torpeur sans interruption. Reposante. Au matin, quand je voulu mettre la robe, il y avait un beau poignard à l’intérieure. Je le pris dans mes mains. Il ressemblait beaucoup à celui de ma sœur, une lame d’argent avec un manche en bois sculpté. Seulement, il était gravé : écorche le quelqu’un, ensemble vous recevrez votre don du destin.
- Quelqu’un ? Qui ? Où ? Pourquoi ? Oh, puis je n’en sais rien ! Je le découvrirais en temps voulu.
J’avais pensé à haute voix, puis, sans me poser plus de questions, j’enfilai la robe de soie. Elle m’allait comme un gant, comme si elle avait été taillée juste pour moi. Ensuite, je sortis. Il faisait froid. Je grelottais sous ma robe. Il y avait beaucoup neigé dans la nuit et il faisait très lumineux. Mais malgré ce gèle, le paysage était beau. Une vraie carte postale. Vraiment splendide. Calmement, j’avançai dans ce bois orné de cristaux de givre brillant au soleil. Au bout d’une heure de marche à combattre la neige sous chacun de mes pas, j’aperçu une demeure, non, pas une demeure, plutôt un château. Le palais de glace...Ma destination. Je regardai le palais encore longtemps avant de poursuivre ma route. J’arriverais normalement en fin d’après-midi à la porte. Je marchai encore deux heures. La température diminua encore, j’en perdis connaissance m’écroulant dans la neige. Lorsque j’ouvris les yeux, il faisait noir, j’étais dans une grotte, semblable à celle où je m’étais abritée la veille. Je me redressai. Un tigre blanc dormait à quelques mètres de moi. J’étouffai un petit cri de surprise manquant de le réveiller. A pas de loup, je quittai la grotte, la nuit était déjà tombée. A ma grande surprise, j’étais à une centaine de mètre des remparts. Il faisait encore très froid dehors. Je repris ma marche d’un pas énergique jusqu’au palais. Une fois devant les portes je me demandai comment j’allais m’introduire dans la salle du trône. Soudain j’entendis des pas. Je me cachai derrière un gros sapin. Des gardes ouvrirent la porte et sortirent.
- Ils sont dans la région. La reine à ordonner qu’on les capture et qu’on les enferme au cachot. - Combien sont-ils ? - Deux pas plus. - A quoi ressemblent-ils ?
Je n’écoutai pas la suite de leur conversation. Ils avaient assez avancé pour que je puisse atteindre les portes qui étaient restées ouvertes. Je me glissai à l’intérieur de la forteresse. Heureusement pour moi, il n’y avait personne. Il me restait plus qu’a trouver la salle du trône. Je décidai d’utiliser mes dons pour m’y rendre. Je me concentrai, tentant en vain de disparaître de ce couloir pour réapparaître dans la salle du trône. Rien ne se produisit. Je souvins alors que mon père m’avait avertit. Je ne pourrai pas utiliser mon don aux alentours du palais de glace, encore moins à l’intérieur. Il me fallait trouver seule la salle de la couronne. J’avançai dans ce couloir sans fin puis découvrit une entrave dans le mur. Je m’y introduis. Il y avait là un autre couloir mais celui-ci comptait des dizaines de portes contrairement au précèdent qui n’en avait pas. Je me sentis très mal à ce moment là. Pendant un certain temps, j’ai désespérément cherché quelle porte choisir. Les gardes entraient de nouveau dans le palais, je les entendis, je savais qu’ils ne mettraient pas longtemps à arriver. Pétrifiée de peur, j’entrai dans la première pièce. Evidement, c’était le placard à balais. Les gardes entrèrent dans le couloir
- Tu es sûr que le garçon est dans le cachot ? - Non. Il a échappé aux gardes qui le tenaient on ne sait pas comment. Mais il en a tué plusieurs et blessé d’autres très gravement, peut-être mortellement. - Où s’est-il échappé ? - Dans le château. - Et la fille ? - On a retrouvé ses traces, elle se trouve elle aussi dans le palais. - Où selon vous ?
Je retins mon souffle, les gardes s’étaient arrêté juste devant le placard à balais dans lequel je me cachais. En guise de réponse à son supérieur, le jeune garde ouvrit la porte de mon placard et dit d’une voix triomphante :
- Ici ! - Tiens donc ! Tu pensais nous échapper aussi facilement miss Jézoref ! - Qui êtes vous ? Et comment savez-vous mon nom ? - On te cherche depuis le début de la semaine et si on te ramène à la reine, on sera promu chevaliers. Ton père vivait à la cour et tu lui ressemble beaucoup donc pas difficile à reconnaître. - Et messieurs, à quoi puis-je vous être utile mis-à-part vous transformer en « preux » chevaliers ? - Le même sens de l’humour en plus ! Eh bien, on veut juste empêcher mademoiselle de faire ce pourquoi elle est venue. Il n’y est pas écrit « stupide » sur mon front. - Vraiment ? Et qu’entendez vous par ce pourquoi je suis venue ?
Un jeune homme, à peine plus âgé que moi c’était placer derrière eux et compléta ma réplique.
- Pour briser la dague d’argent.
Puis sur ses mots, il brisa la nuque de mes deux ravisseur puis s’enfui en courant. Je tentai de suivre sa trace. Il avait ouvert la huitième porte à gauche qui cachait un autre couloir semblable au précédant puis il était entré dans la vingt-troisième porte à droite derrière laquelle se trouvaient les cuisines. Des tas de cuisinier y préparaient des repas pour la reine. Soudain le tocsin retentit et tous se tournèrent vers moi. Le plus costaud d’entre eux attrapa mon bras et le serra jusqu'à m’en faire perdre connaissance, encore une fois. Je fus incapable d’ouvrir les yeux quand je repris conscience. Mais j’entendais des voix. J’en reconnu quelques unes. Parmi elles, celle de ma sœur, du garçon qui m’avait aidé ainsi que celle du cuisinier qui m’avait capturé. Cependant il y avait beaucoup de monde dans la salle. Bien plus que je ne pouvais encore me l’imaginer. Gardant mes yeux clos, je me concentrai sur les paroles prononcées. Il s’agissait d’un jugement. J’entrouvris les yeux. Nous étions dans la salle du trône. Tous les membres de la cours se trouvaient autour de nous. Le cuisinier me tenait toujours le bras. Je ne le sentais plus d’ailleurs. Le jeune homme lui, était attacher par des chaines et était placé entre quatre gardes. Je fus interrompu de ma rêverie par une voix féminine que je connaissais trop bien.
- Andréa ! Quelle charmante surprise, te revoilà parmi nous !
Ophélie était assise sur le trône, une couronne en diamants sur la tête. Elle me regardait toujours aussi méprisamment
- C’était donc toi la reine des glaces ! - Eh oui, j’ai veillé à ce que la dague d’argent soit en meilleure sécurité, je te l’avoue avec prudence, ma très chère sœur ! - Nous ne sommes plus sœur. Tu as choisi ton camp, j’ai choisi le mien. - Tiens donc ! Peut-être qu’un petit séjour aux cachots te fera réfléchir et te fera me donner tout le respect que tu me dois. - Je ne respecte que ceux qui me respectent en retour. - Emmenez-les ! Et enfermez-les à double tours. Quant à toi cuisinier, je double ton salaire et vous nobles gardes, vous deviendrez de preux chevaliers.
Chapitre 4. Le quelqu’un (petit chapitre) - Spoiler:
Sur ces mots, le cuisinier me lâcha puis me ligota. Un garde me traina jusqu’au cachot sous les applaudissements de la foule. Ma cellule était froide, glacée. Elle ressemblait étrangement à celle de mon rêve, à la seule différence que je n’étais pas seule. Le jeune homme avait été enfermé avec moi, dans la même cellule. Je le regardai étonnée puis il parla.
- Tu es la sœur d’Ophélie ? - Oui, mais elle n’a pas toujours été comme ça... - Je le sais bien. - Tu la connaissais ? - Je suis ton cousin, j’ai aussi vécu dans l’autre monde. Je l’ai déjà rencontré, mais tu n’étais pas là. - Comment t’appelles-tu ? - Jonathan. - Andréa.
Je contemplai ses traits. Son visage était détendu et équilibré. Il avait des yeux couleur lune. Ses cheveux étaient mi-longs et étaient plus sombre que la nuit. Nous ne nous ressemblions pas vraiment. J’avais les yeux verts émeraude et les cheveux blonds comme les blés. Mon visage était fin mais crispé un peu par l’angoisse que me procurait cette prison. Je me souvins des sentiments que m’avait laissés ce lieu... La solitude, le besoin d’un ami, le quelqu’un... Je n’étais plus seule désormais, Jonathan était là.
Je sentis une source de chaleur dans la poche de ma robe. Je sortis le poignard brûlant. Je relis l’inscription, gravée sur le manche : « écorche le quelqu’un, ensemble vous recevrez votre don du destin ». Je levai la tête en direction de mon cousin, puis reposa mon regard sur l’arme. Je répétai tout bas la gravure.
- Tu pense que je suis le quelqu’un ?
Jonathan avait fin par poser la question qu’il avait au bord des lèvres. Sa paume s’éclaira d’une douce lueur, il me la tendit. Avec un peu de réticence, je tranchai sa paume. Étrangement, son sang n’était pas rouge mais argenté. Soudain, une lumière intense illumina la pièce. Durant cet éblouissement, une petite voix sembla m’expliquer que j’étais désormais capable de télékinésie. Il me serait donc plutôt facile de m’échapper du cachot. Mais Jonathan ? Quel est son don ? Le même que le mien ? La lumière diminua petit à petit jusqu'à disparaître complètement. J’étais seule.
- Jonathan ? - Je suis là. - Où ça ? Je ne te vois pas !
Je sentis une main sur mon épaule. Je m retournai, il n’y avait personne mais je sentais toujours cette main sur mon épaule qui glissa le long de mon bras pour m’attraper la main
- Ici ! - Tu es invisible ? C’est ton don ?
Soudain il réapparut.
- Tu as deviné et tu sais quoi, j’ai un plan.
Il y eu un sourire narquois sur ses lèvres divines.
Chapitre 5. L’échappatoire -un peu de violence dans ce chapitre - Spoiler:
Un quart d’heure plus tard....- Gardes !! A l’aide ! - Qu’es-ce qui ce passe ! - Il s’est échappé... Les gardes ouvrirent la porte pour vérifier mes dires. Je souhaitai qu’ils se propulsent contre le mur et qu’ils soient assommés. Comme par magie, ils se jetèrent contre le mur assez fortement pour perdre connaissance. Jonathan, jusque là invisible, réapparus. Il prit ma main avant de redisparaître. Comme prévus, nous étions tous les deux invisibles. Nous quittâmes cette prison de glace - Maintenant, il ne nous reste plus qu’à retrouver la dague d’argent - Jonathan, je peux te poser une question ? - Biensûr - Pourquoi m’as-tu aidé, pourquoi cherches-tu toi aussi la dague d’argent ? - Ecoute, il faudrait que je t’explique tout ça mais ce dès qu’on aura la dague. De toute façon je ne peux pas la détruire dans l’enceinte du palais. Ne me laissant pas le temps de poser plus de questions, il m’entraîna dans plusieurs couloirs, il semblait bien connaître le château, pourtant labyrinthique. Lorsque nous trouvâmes, enfin, la salle du trône, le tocsin retentit. Les gardes que j’avais assommés s’étaient réveillés. Jonathan me lança un regard affolé. Il me traina dans un coin et s’accroupi. Il me chuchota: - Surtout, ne bouge pas, ne dis pas un mot quand les gardes serons là. En effet une armée se dirigea d’un pas rapide mais silencieux vers la salle du trône, l’oreille à l’écoute de chaque bruit indiscret. J’arrêtai de respirer, Jonathan me serra contre lui pour qu’on prenne moins de place. Je fermai les yeux profondément. Les gardes arrivèrent jusqu'à nous, ils s’arrêtèrent. - montrez-vous, sals morveux, de toute façon je sais où vous êtes ! Mon cousin me lâcha, nous devînmes visibles mais je restai recroquevillée sur moi-même, les yeux clos. Je le sentis se lever. - Bien tu t’es enfin levé morveux ! - Pas pour me rendre. Ahhh !!! Il avait hurlé pourtant il n’y avait pas eu de bruit de lame. Je l’entendis s’écrouler par terre, mais j’étais trop terrifiée pour soulever mes paupières. Un rugissement retentit, les gardes hurlèrent d’agonie. Je mis mon courage à l’épreuve et ouvrit un œil. Un tigre blanc majestueux les attaquât, mon cousin, lui, avait disparus, sans doute invisible. Soudain, je reconnus le tigre, c’était le même que j’avais croisé dans la caverne. Il me regarda avec ses yeux saphir puis bondit sur le reste de la troupe. La scène était sanglante, trop violente pour que je garde les yeux ouverts plus longtemps. Lorsque le dernier cri d’agoni, retentit, un silence total régnait dans le couloir. La peur rongeait encore tellement mon esprit que d’ouvrir les yeux demeurait impossible. Une masse s’avança dans ma direction, le pas lourd. Une larme de frayeur coula sur ma joue. Une main puissante se posa sur mon épaule. J’hurlai. On m’avait retrouvé. Une seconde main se déposa sur ma bouche, délicate. - Ne cris pas, ils vont nous repérer ! J’ouvris grands les yeux. Jonathan était devant moi, en parfaite santé, et me regardait avec ce visage angélique. Si il n’avait pas été mon cousin, il ne m’aurait pas déplut. Je me jetai dans ses bras en sanglotant. - J’ai eu si peur ! Tu as vu ce tigre ! Si il t’avais vu, tu ne serais plus de ce monde ! - Ce tigre est de notre côté, je te le promets, il ne nous trahira jamais. Bref on ferait mieux d’y aller avant que ta sœur ne nous en envoie d’autre. J’avais tant de questions à lui poser, pourquoi avait-il hurlé ? Il n’était même pas blessé, Quand avait-il rencontré ma sœur ? Qui était-il dans ma famille ? Comment se fait-il qu’il connaisse si bien le palais ? Comment peut-il faire confiance à un tigre ? Pourquoi souhaite t-il lui aussi briser la dague ? Que sait-il de moi ? Depuis quand ne vit-il plus dans l’autre monde ? Toutes ces questions se bousculaient dans mon esprit. Lui marchait d’un pas rapide, je le suivais. - Nous quittons le château. - Et la dague d’argent ? - Il nous faut évaluer un plan, dans l’enceinte du château, c’est beaucoup trop dangereux. Pendant tout le trajet, nous restâmes silencieux, on avait quitté le palais, marché dans cette forêt glacée jusqu'à l’une de ces cavernes dans lesquelles la chaleur se conserve. Le soir venu, Jonathan alluma un feu, il n’avait pas parlé depuis qu’il m’avait annoncé notre départ du palais. Je me décidai à briser la glace. - Tu es bien silencieux. - Tu sais, il n’y a pas grand-chose à dire. - Jonathan, il faut que tu m’explique. - Que je t’explique quoi ? - Qui es-tu ? Comment peux-tu affirmer être mon cousin ? - Mon père est le frère du tien. - Ma mère ne nous en a jamais parlé. - Sans doute parce qu’elle ne l’avait pas revu depuis que la mienne est morte, en me mettant au monde... - Oh, excuse-moi. - J’ai été élevé par mon père, à Montréal. Je pensais que j’étais un petit garçon comme les autres, mais, j’ai commencé à voir l’avenir dans mes rêves. J’avais 6 ans. Papa me disait, ne t’inquiète pas Jonathan, ce n’est que le hasard. - Tu croyais que tu étais fou ? - Parfois, j’étais un peu partagé. - Et quand es-ce que tu as rencontré Ophélie ? - C’était il y a cinq ans, Ophélie était assise sur un banc et elle dessinait. Je me suis assis à coté d’elle. Mon père à interpellé ta mère... Flash back « - Francis ? Mais quesce que tu fais ici ! - Je me remets à peine du décès de Vivianne, je pensais rendre visite à mon frère. - Mon pauvre, tu n’es pas au courant ! On a plus de nouvelles de lui depuis une bonne dizaine d’année. Qu’est-il arrivé à ma belle sœur ? - Elle est morte en mettant au monde notre fils - Tu as un fils ? - Oui, il s’appelle Jonathan »-Je les ai rejoints. Ta mère m’a longuement observé, puis à appelé Ophélie. Ta mère n’a pas parlé de jumelles ou quoi que ce soit qui puisse faire penser qu’elle avait deux filles. - Nous ne sommes pas jumelles Ophélie et moi, certes nous avons un visage semblable et sommes nées la même année, mais on a presque un an d’écart. Ce que je trouve étrange dans cette histoire, c’est que je n’ai jamais entendus parler de toi, ni d’une tante. - Oui mais dis toi que je ne les ai vus qu’une seule fois. - Elles n’y ont peut-être pas pensé. Dis-moi... Tu as hurler tout à l’heure, pourquoi ? tu n’es même pas blessé ! - J’appelais le tigre, nous sommes en quelque sorte liés, si je pousse un cri de détresse, il apparaîtra et me sauvera - Qu’entends-tu par liés ? - Ecoute, je n’ai pas vraiment envie de parler de ça. - Mais comprends-moi ! J’arrive dans un monde que je connais à peine et tu es la seule personne qui peut me guider ! - Sur ce sujet là je préfère m’abstenir. - Je ne vois pas où es le problème d’être allié à un tigre, je trouve ça super ! - C’est plus compliquer que ça... - Bah explique - Je...je ne peux pas...ça entrainerait trop de choses... - Bon ok...Mais tu me laisseras te poser d’autres questions ? - Pas ce soir, tu ignore l’énergie que ça me demande de rentrer en contacte avec lui. Bonne nuit Andréa. - Bonne nuit Jonathan. Nous nous couchâmes chacun d’un côté de l’antre. De plus en plus de questions bouillonnaient dans mon crâne rendant mon sommeil de plus en plus agité. Le lendemain, lorsque j’ouvris les yeux, le soleil avait dépassé son zénith. Il était placé à côté de ma tête une pomme bien rouge ainsi qu’un mot écrit sur un papier ancien. Je lus : Andréa, je n’ai pas osé te réveiller, ton sommeil était si profond... Cette pomme te servira de petit déjeuné. On se retrouve chez ton père dès que tu te seras levée. On y fera plus ample connaissance. Sache simplement que certains sujets, comme celui évoqué hier, sont difficiles à aborder et peuvent changer le cours des choses. Donc à éviter, la vérité te sera révélée quand le moment sera venu. Jonathan.Lorsque je levai la tête, je remarquai enfin l’absence de ce dernier. Je pris la pomme, la caressa de mes longs doigts. Elle était si lisse et brillante, comment avait-il pus trouver ce fruit dans ce décore glacé ? Soudain, mes pensées se tournèrent vers maman. Comment vivait-elle la disparition de ses deux filles ? Je ne pouvais pas la laisser seule. Peut-être que Jonathan et papa peuvent attendre ne serais-ce que quelques heures supplémentaire, juste le temps nécessaire pour que maman ne s’inquiète plus. Je plissai des yeux, pensant très fort à ma chambre. Evidemment si j’apparaissais devant maman dans une robe médiévale, elle tomberait dans les pommes à coup sûr. Je me sentis disparaître puis réapparaître sur la moquette de ma chambre. La première chose que mon regard contempla fut l’heure affichée à l’horloge : 15h23. Maman ne rentrait à la maison que dans 2h. J’avais donc le temps de me laver et de mettre des vêtements plus modernes.
Chapitre 6. Secret de famille - Spoiler:
Je paraissais inchangée à mon départ, petite robe d’été, cheveux soyeux, parfum à la vanille. J’étais assise à la table de la cuisine en attendant patiemment que maman rentre à la maison. Quelqu’un frappa à la porte. D’un air tout à fait naturel, j’allai ouvrir. Mon interlocutrice sursauta en me voyant. Je la reconnus immédiatement, c’était ma meilleure amie.
- Andréa ! Qu’es-ce qui t’arrive ! Ou étais tu ? On a plus de tes nouvelles depuis deux jours - Kelly, tout va bien, je ne suis pas malade, j’ai juste quelques problèmes familiaux en ce moment, depuis combien de temps tu n’a pas vu Ophélie. - Justement hier elle était en cours, c’est pour ça que je m’inquiétais ! - Et elle était normale ou mauvaise humeur ou elle dessinait des trucs étranges ? - Andréa ! Il faut que tu m’explique, tu ne m’as jamais rien caché, c’est grave ? - Bon entre, si on en parle, il faut que ça reste entre nous... Ecoute, je suis recherchée par Ophélie. A cause d’un héritage des plus étranges. - Soit plus claire, tu me fiche la trouille - Tu as raison d’avoir peur, Ophélie peut être très dangereuse. S’il te plait, promet moi de ne pas fuir si je te montre cet héritage...Promet moi de ne pas avoir peur de moi - Oh, mais tu sais bien que je n’aurais jamais peur de toi, tu es ma meilleure amie - Alors, regarde-moi. Je fermai mes yeux violemment. Quand je les rouvris j’étais derrière Kelly qui immobile restait bouche bée. - Tu comprends ?...Kelly ! Tu m’entends ? - Oh mon dieu ! - Quoi, quesce qui ce passe ? - Tu peux te téléporter, et tu dis que c’est un héritage, qu’Ophélie est dangereuse. Donc si j’ai bien compris tu n’es pas la seule à savoir faire ça. - On va dire que cet héritage nous vient de notre père. Ophélie n’avais que la possibilité de passer d’un monde à l’autre. Moi je peux aller instantanément où je le souhaite. - Oulla ! Quel autre monde et pourquoi tu utilise l’imparfait pour parler du don d’Ophélie rassure moi, elle n’en a pas d’autre ? - Alors sache qu’il existe un autre monde, en effet et malheureusement, Ophélie à gagné le don d’amnésie, apparemment, en début de semaine, je connaissais déjà l’existence de mon don et Ophélie aussi mais elle m’a effacé la mémoire sauf que j’ai fais un rêve étrange, dans la nuit de dimanche à lundi qui m’a pousser à me souvenir. Je me suis retrouver comme ça dans l’autre monde, c’était bizarre. J’ai rencontré mon père, un cousin qui m’a sauver plusieurs fois la vie ainsi qu’Ophélie qui m’a emprisonner dans un cachot pour éviter que je ne brise la dague d’argent qui... - Attends, répète ?! La dague d’argent ? - C’est ça, ça te dis quelque chose ? - C’est juste que la dernière fois que j’ai vu Ophélie, elle a dessiné une lame argenté... - Où était-elle située ? - Difficile à dire, je crois que c’étais...dans un coffre à bijoux, c’est important ? - Kelly, si je brise la dague, Ophélie sera inoffensive, elle ne fera de mal à personne et ne deviendra pas une fée démoniaque - En fait, pourquoi es-tu rentrée chez toi ? Tu sais bien qu’Ophélie va revenir. - Certes mais je dois d’abord demander quelque chose à ma mère, promis je reviendrais dans ce monde et tu resteras toujours ma meilleure amie. - Oh, je t’adore Andréa, soit prudente et ne t’inquiète pas, je ne trahirais pas ton secret.
Sur ces mots elle passa le seuil de l’entré puis quitta ma maison. Elle était restée une demi-heure. Ma mère allait rentrée dans une dizaine de minute. Qu’allais-je lui demander en premier ? Ce qu’elle savait sur ces dons ? Pourquoi je n’avais jamais entendus parler de Jonathan ? Ce qu’elle savait des plans d’Ophélie ? Je n’eus pas le temps de me poser plus de questions, j’entendis la portière de sa voiture claquer. Quelques minutes plus tard, maman entrait dans le hall. Au début elle ne m’avait pas vu puis soudain elle leva son regard qui se posa sur moi. Je la regardais, elle me regardait mais aucune de nous ne parla. Elle finit par briser le silence :
- Pourquoi tu me regarde comme ça ? - Parce que ça fait plusieurs jours que je ne t’ai pas vu et que tu ne parais pas surprise de voir. - Sans doute parce que tu étais chez Kelly et que je n’avais aucune raison de m’inquiéter. - Maman, je ne sais pas qui t’as raconté de pareilles âneries, mais je n’étais pas chez Kelly, dis moi, maman, il y a quelque chose que je voudrais savoir. Qui est Francis ?
Son tint devint assez pâle puis elle me prit la main et me tira jusqu'au canapé où elle se laissa tomber.
- Ma chérie, où étais tu ? Qui as-tu rencontré ? Que veux-tu savoir sur ton oncle ? - J’ai rencontré son fils. Toi aussi et je voudrais que tu me raconte cette journée ou tu les as vus en présence d’Ophélie. - C’était il y a environ 5 ans, tu étais allée au cinéma avec Kelly. Moi, j’étais allée avec ta sœur au parc. Elle étais sur un banc et elle dessinait quand j’ai aperçus Francis, le frère de ton père, je suis allé le voir, on a discuté et j’ai appris qu’il avait un fils. - Pourquoi est-il revenu ? - Il avait des affaires à régler. - Avec Jonathan ? - Ecoute, je ne sais pas - Pourquoi vous ne m’avez jamais dit que j’avais un cousin, que papa avait un frère ? - Andréa, ton père m’a fait jurer de ne jamais vous en parler - Pourquoi ? Il savait bien qu’un jour nos pouvoirs s’éveilleraient ! - En réalité, vous avez des pouvoirs depuis le moment même ou vous avez ouvert les yeux, mais puisque vous en ignoriez l’existence, vous ne saviez pas les utiliser. - Attend, tu veux dire que j’ai découvert ça toute seule et que j’ai voulu que ça se produise ? - Tu ne t’en souviens pas ? - Nan, Ophélie m’a effacé la mémoire...et j’ai lus son journal intime pour m’en apercevoir - Etrange elle n’a pas ce pouvoir normalement... - Elle a trouvé un poignard d’argent, tu sais ce que ça implique ? - Bon tu va m’expliquer ce qui s’est passé d’accord ?
Je lui racontai toute l’histoire, maman ne me coupa pas une seule fois. Après un moment de réflexion, elle me dit d’une voix étonnamment sereine en comparaison à l’inquiétude ornant son visage :
- Il y a une légende, qui suit la famille depuis des générations, il y a une prophétie, disant que dans une année, d’une humaine et d’un mage naîtrons deux filles : la maudite, né d’une nuit de plaine lune, destinée à anéantir les détenteurs de dons pour être la seule personne de cet univers à pouvoir maîtriser toutes les magies et faire régner la peur. L’autre fille, l’Elue, lui ressemblant comme deux gouttes d’eau, est destinée à rétablir la paix entre les hommes et la magie et à faire en sorte qu’elle soit toujours utilisée à bon escient. Dès que ton père à appris ta conception, il a su que c’était vous. Sachant qu’Ophélie n’étais pas née une nuit de pleine lune, il a réagit que tu devais être la maudite. Nous avons essayé par tous les moyens de me faire avorter, tu n’as pas voulu partir et un vendredi 13 novembre, nuit de pleine lune, tu as vu le jour. Ton père m’a alors fait juré de ne jamais vous faire découvrir vos origines, de vous élever comme des simples humaines, de vous chérir comme si le secret n’existait pas. Seulement, maintenant, je me souviens d’un détail. Tu es née un soir de pleine lune mais tu n’as pas été conçue un soir de pleine lune. Ophélie est en effet née d’une nuit de pleine lune bien qu’elle ai vue le jour lorsque le soleil atteignait son zénith. Tu n’es donc pas la maudite, mais l’élue.
- Maman, peut-on échapper à son destin ou empêché qu’il ne se produise ? - Non Andréa, personne ne peut échapper à son destin, personne ne le choisis, et la seule façon d’empêcher qu’il se produise, c’est... - C’est ? - La mort... - Je refuse de tuer Ophélie ! Si je brise la dague d’argent, elle ne pourra plus nuire ! - Tu te trompe, si ton père t’a envoyer détruire la dague d’argent, c’est pour que tu empêches ta sœur de découvrir son véritable pouvoir, celui qui poignarde quelqu’un avec la dague d’argent récupère les dons et les années de vie de la victime. - Tu ne me suggère pas de poignarder Ophélie avec la dague d’argent j’espère ! - Non mais si elle découvre son pouvoir c’est toi qu’elle va chercher a tuer, uniquement pour assouvir la jalousie qu’elle a à ton égard. - Maman, es-ce que Ophélie est revenue à la maison depuis qu’elle est partie ? - Non - Donc il faudrait que tu préviennes le lycée, on risque de ne pas y retourner pendant un certain temps pour des raisons familiales - Tu as raison, soit prudente.
Sur ces mots, je pensai très fort à Jonathan puis je disparus.
Chapitre 7. Un tragique passé - Spoiler:
Il faisait nuit, j’étais dans un salon ancien, Jonathan, Papa et un autre homme lui ressemblant étrangement étaient assis autour du feu. A mon arrivée, bien que silencieuse, ils se tournèrent tous vers moi. Papa se leva puis me présenta ses invités.
- Andréa ! Voici Francis mon frère et son fils Jonathan - Je connais déjà Jonathan, je suis enchantée Francis. - Assis toi avec nous, qu’on fasse plus ample connaissance, tu as dormis longtemps dis donc ! - C’est vrai mais je suis aussi retournée dans mon monde d’origine quelques heures pour justifier mon absence à maman ainsi que me renseigner sur l’attitude d’Ophélie. - Bien, pour commencer nous allons te raconter l’histoire de la famille. On nomme habituellement cette histoire la tragique histoire.
Tout débuta il y a deux siècles, dans ce monde, Labradoriss (car le principal composant du sol est la labradorite), deux familles étaient ennemies jurées, la famille Deglace, souveraine du peuple des neige et la famille Jézoref, famille de détenteurs de dons. Cependant le jeune roi Deglace tomba fou amoureux d’une sorcière Jézoref, cette dernière se fit séduire et de leur union naquirent des jumeaux l’un sans pouvoirs et le second d’une puissance phénoménale. Le roi voulu faire du magicien son successeur simplement la famille royale s’y opposa et envoya un assassin tuer l’enfant avec une dague, mais pas n’importe quelle dague : La dague d’argent. La mère vengea la mort de son fils, elle récupéra la dague d’argent et elle l’ensorcela, cette dague qui devait juste être une lame fatale devint un outil très puissant, si une personne poignarde quelqu’un avec cette dague, l’assassin récupère les années de vie que la victime n’a pas pus vivre ainsi que tout son pouvoir dans tous les sens du terme. Elle confia à son second fils l’arme qui avait tué son frère et elle lui demanda de poignarder son oncle qui avait envoyé l’assassin de son jumeau. L’enfant qui était aussi jaloux de son frère, du fait qu’il était l’héritier du trône et des dons de la famille, trahit sa mère et la poignarda, il devint alors un puissant sorcier, ensuite, il poignarda son père pour se venger du choix de l’héritier qu’il avait fait. Il tua également chaque membre de la famille Deglace susceptible de lui voler le trône qu’il avait tant convoité. Ayant tué tant de vies, il était devenu presque immortel. Une partie de la famille resta à la cours avec lui et l’autre partie qui n’était pas d’accord avec lui se fit poignardée avec la dague d’argent, le rendant de plus en plus puissant. Durant cinquante ans, la terreur régnait sur la terre de glace. Puis un jour un enfant naquit avec le don de prophétie. Cet enfant était emplit de sagesse, il comprit que son aïeul était ivre de pouvoir, qu’il avait régné alors qu’il n’aurait pas dût. Il était intelligent, il savait que s’il se rebellait, il ne serait plus. Il s’arrangea avec plusieurs cousins pour préparer une boule de cristal flottante et y enfermer la dague d’argent, seule l’élue ou la maudite pourraient la délivrer, ces deux filles seraient nées la même année d’une humaine et d’un magicien Jézoref. La maudite née d’une nuit de pleine lune est destinée à exterminer la magie pour être la seule personne à la maitriser, grâce à cette dague. L’élue, elle est destinée à faire régner la paix entre humains et magiciens, elle devra délivrer la dague pour la briser ainsi que faire en sorte que la magie soit toujours utilisée à bon escient. Donc pour en revenir a notre prophète, il figea les pouvoirs maléfiques des sorciers du château pendant un an. Puis avec plusieurs poignards d’argent, des lames absorbant un don pour le redonner plus tard à une autre personne plus méritante, il poignarda son grand oncle démoniaque puis il s’enfuit avec ses cousins alliés dans d’autres pays de Labradoriss. Avant cela, le prophète retrouva un héritier légitime au trône Deglace qui régna, jusqu'à sa mort où son fils lui succéda. La paix régnait à nouveau. L’un des cousins qui aida le prophète avait le don de téléportation, il s’installa donc dans l’autre monde, plus développé où le secret de famille resta bien gardé. Certains enfants de cette famille eurent donc des dons. Certains purent donc retourner sur Labradoriss et découvrir ce monde fantastique mais d’autre sont restés sur Terre pour vivre comme des simples humains. Ainsi Francis et moi sommes nés sur Terre, sommes retournées quelques années sur Labradoriss puis sommes retournés fonder nos familles sur Terre. Jonathan est resté terrien jusqu'à l’âge de douze ans, après il est retourné ici.
- Je te coupe là ! Vivianne, qui est morte en mettant au monde Jonathan, était originaire de Labradoriss, si on est retourné sur terre, c’est parce qu’une folle tentait de la tuer alors qu’elle était enceinte, après elle est morte en couche et j’ai jugé préférable d’élevé Jonathan dans un monde civilisé. Après il a découvert assez vite qu’il n’était pas tout à fait humain et a voulu en savoir plus sur ses origines. - Ah oui, je voulais vous demander, pourquoi êtes-vous venus de Montréal jusqu'à Paris pour voir papa, pourquoi vous ne vous êtes pas donnés de nouvelle et pourquoi je n’ai appris votre existence que maintenant. - Andréa, soupira Jonathan, c’est moi qui ai demandé à papa de m’emmener voir de la famille, des gens comme nous. Papa était tellement bouleversé à la mort de ma mère qu’il n’avait pas le courage d’évoquer le sujet à qui que ce soit - Et si tu n’apprends leur existence que maintenant, c’est parce que j’ai fais jurer ta mère de ne jamais vous révéler l’existence de vos origine, vous expliquer une famille aussi lointaine aurait été bien trop suspect. - Papa, j’ai une dernière question. Pourquoi es-tu partit juste après ma naissance ? - Crois moi, Andréa, j’aurais aimé jouer mon rôle de père et vivre avec vous, vous voir grandir, vous épanouir. Mais, le jour où j’ai appris que tu allais naître, j’ai compris que la prophétie se réalisait, j’ai tout fait pour éviter que ça arrive. J’ai fais en sorte de gagner le plus de temps possible pour préparer le terrain au jour où vous découvririez vos capacités, je suis parti pour la quête des poignards d’argent, j’ai analysé tout le parcours mais j’ai malheureusement découvert qu’Ophélie à reçu de l’aide, quelqu’un lui a raconté une partie de la légende, épargnant juste l’utilité de la dague d’argent. Mais je pense qu’elle risque de bientôt entendre la légende en entier et si ce jour arrivait, si elle utilisait la dague, Andréa, tu n’aurais pas d’autre choix que de la tuer puis de détruire la dague avant qu’elle ne te tue. - Comment la détruire ? - Normalement, l’élue seule le sait, tu l’apprendras certainement lorsque tu auras la dague dans les mains pour la première fois donc quand tu délivrera la dague. - La dague n’est plus dans la salle du trône, Ophélie l’a donc délivrée. - Jonathan, ne t’inquiète pas, je sais où elle la cache, dans une sorte de coffre à bijoux, dans sa chambre sans doute. - Bon alors ça ne devrait pas être trop difficile ! - Mais, dis-moi, comment ça se fait que tu connaisses si bien le château ? - J’ai déjà été retenu en captivité une année entière, je servais d’esclave donc j’ai rapidement appris par cœur le plan du palais - Comment tu t’es mis dans cette situation ? - C’était un piège, j’ai été conduit au palais pour une affaire urgente, puis j’ai été mis a l’esclavage pendant un an sauf qu’un jour, Nagellak, le dernier roi Deglace qui était quelque peu tyrannique, a décider de me faire exécutés avec deux de mes amis, j’ai vu mes compagnons pendus mais au moment ou ils allaient me passer la corde au cou, je me suis retourner et les ai tuer avant de m’enfuir - Papa, j’ai encore une question, les poignards d’argent, pourquoi est-il graver sur leur manche la façon de s’emparer du pouvoir qu’ils contiennent ? La personne le découvrant pourrait ne pas être méritante du don. - Seule la personne à qui il est destiné peut décrypter la gravure. - Vraiment ? Mais alors, comment se fait-il qu’Ophélie en ai eut un ? - Les poignards destinés à l’élue sont également destinés à la maudite, c’est ainsi que le mal ou le bien triomphera. Dans tous les cas il serait tant de passer à table !
En effet nous mangeâmes un somptueux repas que papa avait préparé enfin plutôt qu’il avait fait apparaître. Je pus enfin changer de tenue médiévale, la robe, bien qu’élégante, n’était pas vraiment pratique, j’eus le droit au port du pantalon durant les dernières heures de la journée, une tenue certes plus masculine mais qui m’allait à merveille.
Chapitre 8. Quand les souvenirs refont surface (un peu d'amour à partir de ce chapitre) - Spoiler:
Après ce repas bien plus goûteux que tous ceux que je n’eus jamais dégustés. Jonathan me conduisit dans une petite pièce tout à fait ravissante dans laquelle je passai la nuit. Dès lors que mes paupières tombèrent, des images m’apparurent...
J’étai dans la petite bibliothèque de mon lycée. Je lisais un livre fantastique, tellement fantastique que je n’entendis pas la sonnerie. Je lus une heure, puis deux, puis trois, enchaînant les pages et les chapitres. Lorsque je terminai enfin l’ouvrage, il faisait nuit. Il n’y avait plus personne, j’avais été enfermée dans le CDI. Je fus prise d’une terrible angoisse. Je m’assis seule, dans la pénombre, réfléchissant à un moyen de sortir. Il n’y avait aucune échappatoire. Une larme coula sur ma joue. Je ne souhaitais plus qu’une seule chose : rentrer chez moi. Soudain un frisson me parcourus, puis je m retrouvais dans ma chambre. Je restai quelques minutes sans comprendre comment j’étais arrivé là, puis enfin je compris que je m’étais téléportée...
La scène s’interrompus, je m réveillai en sueur réalisant que j’avais rêvé de mon passé. Je venais tout juste de revivre le moment où j’avais découverts mon don. Un moment qu’Ophélie avait soigneusement effacé de ma mémoire. Assise sur mon lit à baldaquin, je cherchais à me souvenir de ce qui c’était passé après. Pendant quelques minutes, je restai là sans bouger, fixant un point inexistant de la chambre, espérant que des images refassent surface. Le sommeil me rattrapa et m’entraîna dans un sommeil profond et sans rêve. Une délicieuse odeur de caramel me réveilla. Il me fallut cependant quelques minutes supplémentaires pour me lever. A mon plus grand étonnement, je n’étais pas seule. Une jeune fille me regardais avec un grand sourire, un plateau doré dans les mains orné de mille délices sucrés. Ce n’est qu’après l’avoir longuement observée que je compris qu’elle tenait mon petit-déjeuner.
- Je vous souhaite le bonjour ma dame, je suis Eléa, levée aux aurores pour vous servir
Je ne savais que dire, je n’étais pas habituée à un tel luxe. Voyant mon malaise, Eléa posa le repas de roi sur mon lit. Elle se dirigea vers la porte, puis je me rendis compte de ma grossièreté à son égard.
- Eléa - Oui ma dame ? - merci - C’est mon devoir, me répondit-elle en tournant les talons - Oh fait, appelle moi Andréa, je n’ai pas l’habitude de tout ça - Bien mademoiselle Andréa
Elle ferma la porte derrière elle me laissant en tête à tête avec mon déjeuné. J’observai une dernière fois ce somptueux repas digne du plus noble des Roi lorsqu’un frisson me parcours. Je me matérialisai dans une des tièdes cavernes du royaume des glaces. Il me fallut un certain temps de réaction pour comprendre ce qui venait de me séparer de mon caramel à la fleur de sel tiédit à température idéale. J’examinais mon environnement pour oublier ma frustration. Cette caverne, contrairement aux autres, était aménagée. Il y avait une paillasse désordonnée ainsi qu’un braisier servant surement plus à la cuisson de la nourriture qu’au chauffage de l’antre. Il y avait également un siège en roc et un rocher servant de table. Un raclement de gorge interrompit mon inspection. Par réflex, je me tournai. Un homme d’une vingtaine d’année se tenait à quelques mètres de moi. Il semblait autoritaire, et sur de lui. Ses cheveux ébène me rappelaient ceux de Jonathan bien que légèrement plus clairs. Ses yeux eux, étaient bleus. Il avait une carrure très masculine et une barbe d’un jour ou deux. Il m’interpela me sortant de ma contemplation de son corps d’Apollon.
- Andréa. - Qui estes vous ? - Aurais-tu perdus la mémoire ?
J’acquiesçais timidement.
- Ophélie ? - Malheureusement. Depuis quand me connaissez vous ? - Tu peux me tutoyer, c’est moi qui t’ai guidé dans ce monde quand tu es arrivée. - Quel est ton nom ? - Je suis Jalis, de quoi te souviens-tu exactement ? - Ophélie m’a effacer tous les souvenirs ayant un quelconque lien entre ce monde et mes pouvoirs depuis que je les ai découvert, mais par manque de prudence elle m’a poussée à me souvenir de certaine choses, désolée si tu n’en faisais pas partie. - ah, c’est problématique ! - C’est toi qui m’as téléporté ici ? - Bah oui, tu n’répondais pas à la télépathie ! - Télépathie ? - Ah, je vois, tu ne te souviens pas de comment l’utiliser, bon c’est pas grave, ce que tu as sus apprendre une fois, tu devrais pouvoir l’apprendre une seconde fois. - Pourquoi avais-tu besoin de moi ? - Eh bien mon amie, je voulais savoir comment ça avançais avec cette dague mais tu ne doit probablement pas t’en souvenir non plus.
Je pensai une seconde à protester en lui révélant tout ce que je savais à son sujet, mais mon instinct me conseilla de jouer à l’ignorante. Je me contentai donc d’acquiescer innocemment.
- Comme tu l’as remarqué, Ophélie à un don d’amnésie, mais quand je t’ai envoyé au palais des glaces, je ne le savais pas plus que toi. Je t’avais confié la mission d’aller me chercher la dague d’argent, c’est un cadeau que ma mère m’a fait lorsque j’étais enfant, cette dague me permettais de faire le bien autour de moi mais lorsque j’avais 5 ans, le roi Deglace me l’a volé et l’a emprisonnée de manière à ce que je ne puisse plus y avoir accès. Il y avait une prophétie au sujet de cette dague deux sœurs nées la même année mais pas le même jour devraient ensemble réciter la formule de délivrance. La dague serait alors confiée à l’élue pour qu’elle la rapporte à son propriétaire et que le bien règne à nouveau. Tu me diras, laquelle des deux est l’élue, c’est celle qui est la plus puissante, celle qui à le don d’origine le plus développé.
En parlant, il s’était rapproché de moi qui buvais ses paroles comme si je venais tout juste d’arriver dans ce monde. Pour cette dernière phrase, son visage était si proche du mien que je sentais son souffle sur mon visage. Mon regard était perdu dans le sien, il termina alors son discours :
- Et l’élue, c’est toi...
Sur ces mots, il déposa un doux baisé sur mes lèvres. A ce moment là, j’étais partagée, une partie de moi était complètement séduite par cet homme et voulait croire en son discours mais la seconde m’hurlait que c’était un imposteur, qui me séduisait pour avoir la dague à son profit. Jalis perçus le trouble dans mon regard, le combat entre les deux parties de mon esprit, il me caressa la joue
- Tu ne te souviens pas non plus de l’amour que nous partagions ? - Ophélie à tout effacé, mon cœur ne demande qu’a te croire mais au fond de moi, je sais que tu me mens tes paroles sont trop douces pour être réelles, met toi à ma place, je suis dans ma chambre je suis téléportée par un inconnu qui me raconte de belles choses, de trop belles choses par rapport à la réalité et qui finis par m’embrasser comme si il le faisait chaque matin depuis des années déjà. - Je suis désolé, tu m’avais juste terriblement manqué Andréa...
Je perçus dans son regard un pincement au cœur, étonnamment, il m’aimait, il me mentait mais il était amoureux. Ce regard me laissa perplexe, je savais que je ne pouvais le croire pour ce qui était de la dague mais je ne voulais pas lui faire de mal.
- Si je suis l’élue, alors Ophélie est la maudite, c’est un détail que tu as oublié, un détail important qui ma coûté la mémoire et qui aurait pus me coûté la vie - Je ne voulais pas que tu te sentes supérieur à ta sœur, je ne voulais pas non plus que tu lui fasses du mal, sinon il aurait été impossible que vous libériez la dague, et donc impossible que le bien reprenne le dessus dans le monde. - Si tu ne voulais pas que je me sente supérieur, pourquoi avoir précisé que j’étais l’élue et que j’étais la plus douée ? - Je suis tombé amoureux de toi dès le moment où je t’ai aperçus, les compliments sortaient de ma bouche sans que je les contrôle.
Mon estomac gargouilla, me rappelant mon caramel chaud qui m’attendait sagement dans ma chambre. Je devais impérativement lui fausser compagnie si je ne voulait pas qu’Eléa le ramène aux cuisines.
- Tu as faim ma jolie ? Si tu veux j’ai du sanglier et des cornichons, ça te tente ? - Euh, si ça ne te dérange pas, je voudrais retourner chez moi pour finir mon petit-déjeuner qui m’attend sagement avec des vêtements.
Sur ces mots je m’éclipsai sans lui laisser le temps de me répondre.
Désolée mais le chapitre 9 ne peut être contenu par la page (trop de volume pour un seul message), je suis dans l'obligation si je souhaite continuer cette histoire (et c'est le cas) de commencer un nouveau message avec la suite des chapitres (c'est page 2 si vous cherchez) chapitre 9. A la recherche du temps - Spoiler:
eh eh ! faut lire le paragraphe d'au dessus, c'est à la page 2 désormais !
Dessins des personnages - Spoiler:
Andréa et Ophélie
Dernière édition par Cam'8 le Dim 27 Oct - 19:18, édité 16 fois | |
| | | Tamalice Duckchesse
Messages : 29 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : En compagnie de Loki, Pitch et du Doctor
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mer 3 Avr - 18:55 | |
| Mon dieu! Cam, c'est impossible à lire! De plus, tu n'as respecté aucune des règles édictées dans le tuto! (texte mis en spoil, rating, mise en page...) Néanmoins, ton histoire m'a l'air bien sympathique (torture!! ) et je serais ravie de te donner mon avis une fois qu'elle sera lisible ^^ | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mer 3 Avr - 19:02 | |
| euh bah j'ai essayer mais je pensait que y avait que moi qui ne la voyait pas, étrang faut que je verifie ça (j'ai sauter des lignes pourtant)
________________________________________________________________________
Voilà normalement c'est réglé y a juste eut un beug (avec ma souris) où ça avait cliqué deux fois de suite sur [sup] au lieu de [spoiler] | |
| | | Tamalice Duckchesse
Messages : 29 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : En compagnie de Loki, Pitch et du Doctor
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Jeu 4 Avr - 19:02 | |
| Ah, enfin ^^ de plus tu as posté le premier chapitre ; donc j'ai tout lu 8D et j'attends la suite!! Pourquoi Ophélie a un réel complexe d'infériorité vis-à-vis de sa soeur (Loki, quand tu nous tiens...) ? Est-ce que c'est dans sa tête ou est-ce qu'Andrea s'est vraiment comportée comme une garce? N'empêche, y a des similarités (forcément involontaires) avec Loki (pour les deux nénettes j'entend) : le complexe d'infériorité, la capacité à voyager entre les mondes (Loki parcourt les branches d'Yggdrasil -l'arbre qui forme l'Univers et dont les branches sont des passages entre les neuf mondes- sans avoir besoin du Bifrost -le Pont Arc en Ciel-), la notion de froid/torture, la foi en le père... Bref, ça c'est tout moi qui voit du Loki partout Donc j'attend que tu poste la suite de la fic :) (d'ailleurs la dague d'argent c'est pas celle qu'a utilisé Ophélie pour charcuter sa soeur? oO *hors-sujet x(* ) | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Jeu 4 Avr - 19:36 | |
| En fait c'est juste qu'Ophélie était très susceptible, mais il est vrai qu'on ne sait pas encore ce qui c'est vraiment passé avant qu'Andréa montre ce monde à Ophélie donc en fait Andréa avait changé et s'était bercée d'illusion, pas forcément méchamment mais elle s'est assez mis en avant pour vexer très clairement sa sœur. Aussi, Ophélie avait trop peur d'elle même pour avouer l'étendue de ses pensées dans son journal, en fait elle...en fait c'est prévu pour la suite donc...Chut ! Non vois tu ce n'était pas la dague d'argent, mais un poignard d'argent nuance que la suite de l'histoire décrira :) je la posterait plutôt demain que ce soir, sinon contente que ça te plaise | |
| | | mayumi Duckchesse
Messages : 75 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : ahaha! regarde à tes pieds, petit canard! euh...aucune allusion, on ne sait jamais!
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Ven 5 Avr - 11:24 | |
| Hey! Je viens de remarquer que je n'ai pas critiqué. *horreur, alors que j'avais lu!!* j'adore ~ de la torture entre sœurs? c'est assez spec' quand même X) tu n'aurais pas été influencée par les films d'horreur toi? Après le rêve qu'elle a fait, Andréa devrait avoir un peu de dégoût envers Ophélie non? tu devrais décrire plus les sentiments de l’héroïne, elle apprend qu'elle c'est fait torturé par sa sœur et elle, elle ne réagi pas, tu devrais lui faire un peu peur enfin l'idée est bonne! Ze veux la suite! | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Lun 15 Avr - 7:57 | |
| Nan nan, je regarde que rarement des films d'horreur donc c'est bien pu probable. La raison pour laquelle Andréa n'est pas plus dégoûtée que ça d'Ophélie, c'est qu'elle a encore un peu l'espoir que ce n'est pas vrai et qu'elle peut encore la sauvé.
Lorsqu'elle a fait le rêve, elle l'a presque aussitôt oublié donc elle ne pouvais pas réagir et quand elle a lus le journal intime, elle réagit quand même puis que elle est choquée par la situation, elle deviens pâle mais elle ne sait pas vraiment que penser donc on ne peut pas décrire le sentiment qui l'envahit de l’intérieur mais on peut toujours le décrire de l’extérieur, enfin je sais pas si tu vois ce que je veux dire :)
Bon alors si tu veux la suite, je poste un nouveau chapitre dans ce cas :D | |
| | | mayumi Duckchesse
Messages : 75 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : ahaha! regarde à tes pieds, petit canard! euh...aucune allusion, on ne sait jamais!
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Lun 15 Avr - 7:59 | |
| Si je vois, pas de soucis, en attendant, hâte de lire la suite! j'attend! (Enfin, si tu postes pas trop tard, parce que je suis sensée partir d'ici 1h pour l'Espagne :S) | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Lun 15 Avr - 8:27 | |
| voilà ma cocotte :) je faisait juste deux trois corrections | |
| | | mayumi Duckchesse
Messages : 75 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : ahaha! regarde à tes pieds, petit canard! euh...aucune allusion, on ne sait jamais!
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Lun 15 Avr - 8:29 | |
| Je ne le vois pas ton chapitre, poulette ^^" | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mar 16 Avr - 15:15 | |
| oh nan! il l'a supprimer mon ordi !!! NAN !!!!!!!!!! faut que je recommence toutes mes corrections Bon allez pour la peine et pour m'excuser j'en poste deux | |
| | | mayumi Duckchesse
Messages : 75 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : ahaha! regarde à tes pieds, petit canard! euh...aucune allusion, on ne sait jamais!
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Dim 21 Avr - 9:30 | |
| Oh! Un jeune homme entre en scène! Qui est-il? Huhu. *vois tout de suite de la romance (j'ai lu trop de shojo, au secours!)*, et la sœur, la vache, c'est le mal incarné d'un coup! Je n'aimerais pas me retrouver face à elle Je veux lire la suite! Mais comme je suis du genre critique, je me lance: Tu devrais aller moins vite dans ta façon d'écrire, tout s’enchaîne parfois trop rapidement, que ce soit les dialogues ou les déplacements. ex: lorsqu'elle vient vers son père pour lui compter sa rencontre avec sa sœur, qu'elle a brisé le poignard. C'est trop rapide, des sentiments que diable, de l'amour paternel, il est trop stone le père! Enfin, c'est peut être moi après... Autrement j'adore l'ambiance, on se sent transporté dans les lieux, les décors. je les imagine parfaitement. | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mar 30 Avr - 16:51 | |
| nan pas d'amour avec lui, tu comprendra bientôt pourquoi ;) Ah ouai c'est possible pour mes enchaînements trop rapide au début parce que j pensait pas du tout la poster quelque part avant, la rencontre avec la soeur en fait je savais pas trop a quoi elle servirais au début mais la je crois savoir maintenant en quoi elle sera utile. C'est vrai le père est....spéciale au début mais après elle apprendra a mieux le connaitre :) ______________________________________________________________________________ Sinon voilà un tout petit chapitre qui explique bien des choses | |
| | | mayumi Duckchesse
Messages : 75 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 26 Localisation : ahaha! regarde à tes pieds, petit canard! euh...aucune allusion, on ne sait jamais!
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mar 30 Avr - 21:11 | |
| Un nouveau chapitre, yahou! Je te hais, ils sont trop courts tes chapitres >< Mais on en apprend plus sur le jeune homme :D J'aime les jeunes hommes dans les histoires (aucun sous entendu, c'est à prendre au second degré hein! ^^") La suiteuh!!! | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Mer 1 Mai - 18:43 | |
| Bon d'accord, mais c'est bien parceque ce chaqpitre était tout petit ! Ah, des jeunes hommes, il y en a encore au moins un qui devrait débarqué dans quelques chapitre | |
| | | Cam'8 Canard Laquais
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 26 Localisation : Le Pays des merveilles
| Sujet: Re: La tragique histoire d'Andréa Jézoref Ven 25 Oct - 20:33 | |
| La suite: Chapitre 9. A la recherche du temps - Spoiler:
Dans ma chambre mon caramel était froid. Avec une cuillère d’argent, je le dégustai enfin. C’était vraiment le meilleur que je n’avais jamais gouté. Après m’être lavée et habillée, je me concentrai un peu plus sur mes souvenirs. Mais ma réflexion dériva sur Jalis, qui était-il vraiment depuis combien de temps je le connaissais donc quand es-ce que je me suis matérialisée dans ce monde pour la première fois ? Je repensai au rêve de cette nuit. Je me concentrai sur le livre. Le titre du livre. Quand avais-je pus découvrir ce livre ? Soudain une idée sonda mon esprit. Et si je retournai chez moi pour interroger Kelly au sujet de ce livre ? J’acquiesçai avec un sourire narquois tout en prenant une feuille et une plume. « Si vous me cherchez, sachez simplement que je rentre dans quelques heures, je vais dans l’autre monde cherché des réponses à mes questions. » Voilà qui devrait justifier mon absence.
Je me téléportai directement dans la chambre de Kelly, elle n’y était pas, mon regard se posa alors sur son calendrier et la date entourée. On était jeudi. On était jeudi ! Elle était donc au lycée. Je comparai l’heure affiché à son réveil à celle de son emploie du temps puis me matérialisa devant sa salle de classe. Lorsque la sonnerie retentis, je me cachai derrière les casiers qui avoisinait la porte. Quand je l’aperçus, je la suivie discrètement en faisant bien attention à ce que personne que je connais ne réalise mon retour. Elle était assise sur un banc avec nos copines qu’on avait en commun, il n’était donc pas question que je débarque à l’improviste. Ah, si seulement Jonathan était là, avec son don d’invisibilité, tout aurait été si simple ! Cherchant a un moyen de la contacter, je me souvint que Jalis m’avait parler d’un don de télépathie. Je fermai les yeux, cherchant avec toute la volonté que je pouvais trouvé en moi, à contacter Kelly.
- Kelly....Kelly...
La brune qui parlait à sa voisine mis fin à sa phrase sans la terminer. Les autres filles la regardèrent intrigué.
- Kelly, ça va ? - O..oui, oui ça va, vous n’avez rien entendus ? - Bah nan, y a que le brouhaha de la récré, t’as entendus quoi ? - Nan rien j’ai dut rêver. - Kelly, depuis le départ d’Andréa, tu es bizarre, je sais que c’était ta meilleure amie et... - C’est toujours ma meilleure amie et ça le restera, elle n’est pas morte que je sache. - Ecoute si tu veux en parler on est là nous...
Je renouvelai ma tentative en changeant mes mots, paupières closes, je pensai à un lieu, le lieu où je me trouvais (c'est-à-dire derrière le muret contre lequel était le banc) puis à un autre lieu, devant son casier, là ou je voulais qu’on se rejoigne. Je l’entendis souffler mon nom, puis se lever sous les protestations de ses copines qui pensaient l’avoir vexée. A toute vitesse, je fis venir à moi un stylo et un papier pour marquer : Rejoint moi. Andréa. Puis je me téléportai jusqu'à son casier. Kelly arriva à l’endroit où je me trouvais quelques secondes plus tôt, elle y trouva le mot puis courut jusqu'à son casier où je l’attendais. Elle me sauta dans les bras.
- Andréa, si tu savais comme tu m’as manqué ! - Eh, du calme je t’ai vu hier - Hier ? Mais nan c’était samedi - Tu veux dire que le temps ne s’écoule pas de la même manière là bas et ici ! - Bah apparemment ! - Merci d’avoir tenu ta promesse - Tu sais bien que jamais je ne te trahirais - Je le sais bien - Pourquoi es tu revenue aujourd’hui précisément ? Rien de grave j’espère ? - T’inquiète pas, je compte revenir quand même de temps en temps, mais si je suis venue, c’est surtout parce que j’ai besoin de toi - Je risque d’avoir du mal à t’aidé dans ta quête - Ne t’en fais pas, es-ce que tu te souviens si je t’ai parlé d’un livre que je trouvais trop bien, « La nuit de cristal » qui est au CDI - Ouah ça date ça ! Tu m’en a parler il y a peu près deux mois et tu m’a annoncer que tu allais le lire il y a six semaines à peu près, ça a un rapport avec tout ça ? - Cette nuit j’ai rêver de la première fois que j’ai utiliser la téléportation et c’était dans le CDI quand j’ai lus ce livre et que je me suis retrouvé enfermée à l’intérieur. Et tu sais grande nouvelle de ce matin, avant de perdre la mémoire, j’avais un petit ami dans l’autre monde t un petit ami qui ne sais pas que je sais qu’il me manipulait. - Ah ! ça expliquerais pourquoi tu était rêveuse en cours, petite cachotière ! - A partir de quand j’ai commencer à rêvasser de ce beau manipulateur ? - Euh il y a 1 mois je crois - D’accord donc si j’ai bien compris il y a 6 semaines j’ai découverts que j’étais magique, deux semaines je suis resté dans l’interrogation la plus totale et il y a 1 mois j’ai découvert l’autre monde et ce séducteur qui a poussé ma mémoire à sa perte ! - C’est quand même étrange que tu ne m’en ai pas parlé - Je devais être terrifiée et pis comment tu aurais voulus que je te le dise, c’est pas un truc ordinaire quand même
La sonnerie retentit, mon amie me regarda une dernière fois avant de me souhaiter bonne chance pour ma quête. Je disparus aussitôt que je l’eus remerciée. J’avais passé en tout une demi-heure sur Terre quand je revins sur Labradoriss. En fait, dans ce monde, j’étais revenue à l’endroit précis où j’étais partie quelques minutes plus tôt. Je compris ainsi l’inutilité du mot que j’avais soigneusement laissé sur mon lit. Je me rendis magiquement dans le salon où étaient assis en cercle mon père, mon oncle et mon cousin. Ils me regardèrent, surpris.
- Bah qu’es-ce qu’il y a, pourquoi vous me regardez comme ça ?
Voyant qu’ils n’avaient aucune réaction à ma question, je compris que c’était autre chose qui provoquait leur étonnement. Derrière moi un homme se racla la gorge pour signaler sa présence. Je fis un bond phénoménal de frayeur.
- Excuse-moi de t’avoir fait peur, mon enfant, dit le vieil homme embarrassé - Andréa, je te présente Nathanaël, notre grand père - Grand père ? - Eh oui petite fille, en personne, ta grand-mère et moi vivons sur Labradoriss depuis plus de 20 ans déjà. Depuis que ton père est revenu dans ce monde, il vit ici avec nous. - Mais alors, pourquoi vous étiez tous si étonnés de le voir ? - Surement parce que je suis sensé être avec ta grand-mère à l’autre bout du monde pour nos 50 ans de mariage. Je ne voulais pas manquer de te rencontrer petite fille.
Ensuite il se tourna vers papa
- Sinon Christophe, comment va Sabine ? - Eh bien demande à Andréa - Oh tu n’a même pas pris la peine d’aller la voir pour la prévenir que tu t’occupais des filles, quand même ! - Eh eh, de un, je ne m’occupe que d’Andréa, de 2 je ne suis pas sure qu’elle m’aurait reconnu. J’ai beaucoup plus vieillit qu’elle ici bas. - L’écoulement du temps n’est qu’un prétexte, je pense que tu lui manque mon fils. - Parlant d’écoulement du temps, il est de combien ici par rapport à la Terre ? - Bah en fait il vari pas mal selon les journées, les heures et la météo, ce qui est certain, c’est que le temps passe plus vite ici.
Les adultes commencèrent à dériver sur une conversation qui intéressait que moyennement Jonathan et moi. On en profita pour monter pour apprendre à mieux se connaître.
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