Une petite Fic en mode One shot.

Un éclair, ce n'était qu'un éclair.
Il avait pourtant cru voir le scintillement d'une lame. Soudain, alors que le silence était complet, une voix se fit
entendre, elle chantait lentement :"London bridge is falling down, falling down, falling down, London bridge is
falling down my fair lady..." La voix était claire, elle était proche aussi, on avait l'impression qu'elle se
rapprochait. On entendit une porte s'ouvrir, le chant s'éteignit, il y eu un cri perçant, le silence, la porte se ferma, le chant reprit. Cela ne faisait plus aucun doute maintenant, la voix se rapprochait, elle n'allait pas très vite, mais elle se rapprochait tout de même. La voix était proche désormais, elle disparut et repris derrière lui il cria, mais il n'y avait rien dans la pièce.
Il était calme désormais, il ouvrit la porte et sortit. Dans le couloir, il faisait aussi sombre que dans la salle.
Il ferma la porte. Il se mit à marcher, il n'entendait pas le bruit de ses pas, ils étaient couverts par le chant
désormais tout proche. Il ouvrit une porte, entendit un cri devant lui et perdit connaissance.
Il se réveilla chez lui, se demandant comment il était arrivé ici. En allumant la télévision, il appris que deux
meurtres avaient été commis dans un hôpital de banlieue, les caméras de surveillance n'avaient rien filmé si ce
n'est le mouvement d'un poignard, les enquêteurs cherchaient toujours l'arme du crime et s'étonnaient de la
présence, sur la bande audio des caméras une comptine anglaise. Ils rajoutèrent que tous les patients présents à
cet étage de l’hôpital étaient morts, tous sauf un qu'ils recherchaient toujours, ils précisèrent également que
ces personnes n'avaient rien en commun et que seuls deux d'entre elles avaient été poignardées, les autres étant
mortes d'une crise cardiaque. Il ne sut pas comprendre pourquoi, mais il se sentit heureux que la police n'en
sache pas plus.
Au moment ou il éteignit sa télévision, on sonna à sa porte. La police était derrière cette porte. Étonné mais
pas le moins du monde inquiet, il ouvrit la porte. Un inspecteur se présenta à lui, le chant monta en lui, il
le retint, ne le laissant pas franchir ses lèvres. Il fut emmené au poste de police où il fut placé en
garde-a-vue. La nuit tomba. L'inspecteur, après s’être endormi chez lui, se réveilla dans la chambre
d’hôpital où la mort n'avait pas frappé. La porte était fermée. Le chant se fit entendre. L'inspecteur
sortit son arme et se mit à attendre. Le chant se tu. L'inspecteur se mit à surveiller le moindre
bruit de pas. Sans qu'il y en ai eu un seul, le chant repris derrière lui, il se retourna et cria, la lame
plongea dans son dos et y resta fichée.
Le lendemain, il fût annoncé au prisonnier qu'un nouveau meurtre avait été commis dans les même conditions
que la veille, exception faite de la découverte de l'arme du crime sur la victime, il s'agissait d'un
coutelas, il portait encore les traces de sang des deux premières victimes mais aussi et surtout, il
portait les empreintes digitales de l'inspecteur ce qui, étant donné la position de couteau, était
impossible puisque le couteau avait été planté avec force dans la colonne vertébrale de l'inspecteur,
ce qu'il aurait pu faire s'il n'avait pas tenu son fermement son arme dans sa main directrice,
sa main droite.
On annonça donc au prisonnier qu'il était libre. Il put dès lors partir. Il avait dans la tête le chant,
ce chant qu'il aimait, il le fredonnait maintenant. Il étais pris de vertige, il se confondait avec le chant,
il était le chant.
Le temps sembla s’arrêter, et il s’effondrât, mort.